Roselène
Messages : 9 Date d'inscription : 24/01/2009
| Sujet: Les enfants les grands victimes...(Amérique latine) Sam 24 Jan - 21:38 | |
| La mondialisation de l’économie est sans doute un vecteur du développement, et dans le contexte mondial a signifié une amélioration sensible des termes des échanges mais aussi une mondialisation voulue ou pas des problèmes sociaux
Plus de la moitié de 800 millions de latino- américains ne réussit pas à satisfaire ses besoins primordiaux et les enfants sont les plus affectés. Les viols, les assassinats, le sida, les drogues et le vol sont monnaie courante. Á cause de l’inégalité, et de la concentration de la richesse, 26 millions vivent avec moins de deux dollars par jour, en conséquence 40 millions d’enfants vivent ou travaillent dans les rues d’Amérique latine. La guerre, la pauvreté,l’instabilité politique, les catastrophes naturelles, la désintégration des familles, le sida et la violence confortent cette liste de malheur à la quelle s’ajoute la vie dans la rue,pénurie qui émerge comme une tumeur maligne et purulente au sein d’une société qui s’enfonce dans le marasme de ses vices. D’après les statistiques environ 40% d’enfants de la rue son “sans domicile fixe”, ils doivent assurer leur propre subsistance les autre 60% travaillent pour maintenir leur famille, d’autres retournent de temps en temps à la maison. En outre, ses enfants sont des jeunes âgés de 3 à 18 ans, des enfants qui ont abandonné l’école avant la cinquième année, pour se consacrer à la rue, ou ils vendent des petites babioles, ou se prostituent pour avoir un peu d’argent . Plus de 90% d’enfants de la rue consomment des médicaments de l’alcool, des cigarettes,des produits à effets hallucinogènes comme colle à chaussures ou des diluants,comme s’ils voudraient noyer leur amertume sous les effets des produits à effets hallucinogènes
Les enfants de la rue, vivent des situations différentes, certains vivent et travaillent dans la rue avec leur famille, d’autres passent la nuit chez leurs parents, mais travaillent de manière autonome pendant la journée et passent la plupart de temps dans la rue cars ils sont “sans abris”. Ces enfants se couchent dans les bâtiments abandonnés, sous de ponts, dans les gares, dans des parcs publics et dans les portails où ils s’y installent une fois tombée la nuit. Le manque de politiques sociales provoque que les employeurs préfèrent engager les enfants parce qu’ils ne bénéficient pas des droits sociaux liés au travail enfant Il y a des nombreuses associations qui travaillent pour l’éradication du travail des enfants mais la lutte est difficile étant donné les subterfuges dont les grandes entreprises font preuve pour évader la loi et la justice et le manque d’une véritable volonté politique de la part des gouvernants .
Malgré l’action des programmes sociaux orientés à surmonter cette situation comme L’ UNICEF et d’autres organisations qui s’avouent à des projets axés a réduire voire éradiquer la maltraitance chez les enfants, la situation demeure inchangée Pendant les dernières années la situation des enfants dans notre pays s’est aggravé, des enfants mendiants fourmillent les rues, d’autres sont forcés à réaliser des travaux lourds, à l’écart de toute protection légal, l’absentéisme écolier est fréquent.
Notre pays n’étant pas épargné par le fléau de la misère et corruption abrite une crises aigue, qui se fait plus évidente avec la migration qui donne comme résultat la désintégration familiale, et qu’y accroît de la misère matérielle et morale . Les enfants, qui sont en principe l’espoir d’un avenir épanoui, pullulent dans les rues et traînent leurs lambeaux des misères face aux regards indolents de nous les parents qui restons sous l’inertie. En conséquence , sans famille ou sans ressources la vie dans la rue est une triste réalité qui prend chaque jour une ampleur frappante. En Equateur surtout dans des villes comme Guayaquil et Quito où ce déchirant tableau se reproduit sans cesse. Comme corolaire on pourrait dire qu’à peine a quelques jours de de la commémoration du 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme de 1948, et des conventions qui prônent pour la défense des droits de l’ enfant, nous sommes contraints de nous rendre aux évidences. Dans le monde , en Amérique latine et dans notre pays les enfant sont les plus mal lotis, car ils sont victimes des pires des injustices et successivement livrés aux barbaries d’une société pervertie, dépourvue de sensibilité qui est encore loin de comprendre et de respecter les droits des enfants, comme base d’une vie orientée à la réalisation pleine de la personne humaine.
Rosa Elena Martínez. Équatorienne, sociologue et enseignante de français, convaincue de la nécessité urgente d'agir pour défendre le futur de la planète: nos enfants. | |
|